Yuna ~ Il devient Elle

Identité

Nom: Kawada
Prénom: Yuna
Surnom: Nana
Âge: 17 ans
Date et lieu de naissance:17 Aout 1991
Sexualité: Homosexuel
Cellule N°
Matricule:
Personnalitée sur l'avatar : Tara {Ex Panic Channel & Ex 176Biz}

Rapport d'Enquêtes
Physique:

Avez déjà vous vu un ange ? Non ? Et bien, je vais vous en présenter un.

Tout d'abord, un silhouette fine, presque féminine. Et oui, la confusion se fait assez souvent. Mais il le voit comme un atout, se faire passer pour une femme peut toujours être utile. Pas très grand du haut de son mètre soixante, Yuna a toujours été plus petit que les autres, filles et garçons, ce qui lui a valu pas mal de remarques. Mais à présent, il se sent bien. Après tout, il se situe dans la moyenne n'est ce pas? En revanche, il est peut être un peu mince, 50 kilos à peine atteint. Presque anorexique, il n'a jamais été un gros mangeur. Habitué à manger peu chez lui, Yu' a un peu de mal à s'en mettre plein la pense comme disent certains. Enfin bon. Il ne cherche pas à séduire, mais prendre un peu de poids serait parfait. Aller lui faire comprendre ...

Commençons par ses cheveux ... Aussi sombre que son coeur avec pourtant de nombreuses mèches claires. Il n'a jamais su pourquoi, mais il ne voulait jamais les couper et pourtant, il y a peu, il l'a enfin fait. Il lui arrivait de faire certaines crises pour ne pas qu'on les touche pas. Il en prend vraiment soin, luisant au soleil, ils sont lisses, et très doux. Il est très agréable de faire glisser quelques mèches de ses cheveux entres ses doigts. Il les attache rarement, ou plutôt le fait à sa façon. A la hooligan quoi ... mais finalement le résultat n'est pas si mal, vous ne trouvez pas ?
En général ses petites mèches viennent lui chatouiller le visage, gratouiller son petit nez et cacher sa vue. Il les attache grâce à quelques barettes fantaisistes.

Ses yeux cachée derrière son rideau de cheveux. Ca sonne un peu comme The Grudge non ? Alors non ! Leur regard n'ont absolument rien a voir.
Ses petites perles noires sont un de ses plus grands atouts qu'il n'exploite pas du tout. Toujours, il y a cette petite lueur de mélancolie. Même si Yuna cherche à dissimuler son mal être, son regard le trahira sans arrêt. Et ça, il ne peut rien y faire à part regarder ailleurs ou bien cacher intentionnellement ses yeux.

Un petit nez droit, presque parfait, comme celui des statues grecques. Juste en dessous ses lèvres fines et pourtant légèrement pulpeuses. Rosés et souvent humidifiées par sa langue percée. Oh oui les piercing ... Il en possède 15 en tout. Enorme ... Le fruit de son adolescence.
Faisons le récapitulatif : 5 à l'oreille droite, 5 à l'oreille gauche, 1 à la langue, 1 au nombril, at trois au niveau des lèvres.

Une peau douce, aussi douce que celle des enfants, une peau de pêche faisant ressortir son magnifique regard. Un ange aux ailes noires. Voilà ce qu'il est.

Niveau vestimentaire, Yuna n'a pas de style particulier. Il alterne entre vêtement ample et vêtement près du corps. Des tenues très efféminés parfois. C'est un garçon contradictoire, qui ne porte que du blanc et du noir. Vous ne le verrez jamais avec une autre couleur a part quelques uns de ses jean foncés. Il ne cherche pas à être sexy ou quoi que ce soit d'autres, c'est juste qu'il aime parfois provoquer.
Souvent une paire de basket au pied, il ne joue pas le difficile, surtout qu'il n'a pas spécialement beaucoup d'argent pour s'acheter quelques affaires.
Caractère:

« Partout ou je vais, je blesse quelqu'un. Tout ce que je peux faire ou dire n'y changera rien. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir, je donnerai tout ce que j'ai. Mais j'ignore comment trouver le bon chemin. T'as cru en moi, compter sur moi, je t'ai déçu. De toutes les choses que j'ai caché, je ne peux cacher ma hante. Et je prie qu'un jour quelqu'un revienne pour effacer ma peine. Y'a pas d'issu à ce cauchemar, ni avenir ni espoir. Je veux me libérer, mais je ne vois aucune issu. L'avenir je n'y crois plus.»

« Le coeur vidé par la souffrance des siens cet enfant reste là face au destin. Spectateur d'un monde ou règne le silence, sa peine sera de perdre son innocence »

Innocence ? Un mot inconnu de notre cher Yuna. Oui, c'était un enfant innocent, mais il a bien vite oublier l'existence ce mot. La dure réalité de la vie.
C'est une jeune homme qui à présent ne veux plus croire en rien. Malgré de nombreuses tentatives,vaines. Il n'a jamais réussit à se remettre de son passé. Qui aurait pu le faire. De nature assez pessimiste, il cache tout de même cette partie de lui même pour ne pas paraître trop déprimant. Il reste un enfant dans l'âme mais qui a grandit beaucoup trop vite. Et oui ... La vie fait que ...
Cette chienne de vie.
Ses rêves se sont envolés, il à perdu face à la réalité. Non, il n'est plus ce petit garçon souriant qui s'amusait à être un chevalier. Il n'est plus rien ..

« L'apparence n'est rien ; c'est au fond du coeur qu'est la plaie. »

Vous l'aurez vite comprit Yuna est un garçon banal en apparence et tout à fait extraordinaire dans le fond. Raison pour laquelle il vous serait stupide de le juger par son physique. Efféminé certes, mais ce n'est rien d'autre qu'une enveloppe, la couverture d'un livre, car aimer quelqu'un pour son apparence, c'est comme aimer un livre pour sa reliure.
C'est un garçon souriant, qui a peur de montrer ses faiblesses aux autres, bien trop méprisé et critiqué durant son enfance. Ce n'est pas en voyant une personne sourire qu'il faut croire qu'elle est heureuse,mais c'est en la voyant pleurer qu'il faut comprendre qu'elle est malheureuse !

Depuis son adolescence, il garde en mémoire la formule de Chesterton : " La littérature est un luxe, la fiction, une nécessité " Il l'avait transposée a sa propre existence, catégorisant en deux choix : ce qui relevait du luxe et ce qui était fiction.
Vous l'avez remarqué, Ichigo est un garçon très intelligent et très intéressant, mais beaucoup trop en retrait.

« Même si je sais que tout s'efface. Tu m'aimes bien, je t'aime tout court. La différence s'appelle l'amour »

L'amour est une des plus grande phobie de Yuna, être aimé et se faire aimer. Depuis la séparation avec son premier amour, tué sous ses yeux, il ne souhaite qu'une seule chose, que son coeur ne batte plus pour personne. Que personne ne s'attache à lui. Il ne pourrait pas supporter une seconde rupture. Bien trop fragile pour ça.
C'est un jeune homme lointain, qui préfère garder ses distances de peur de faire une rencontre qui pourrait faire basculer sa vie. Ami, amant, il n'en veut pas.
Même si IYuna mérité d'être entouré, c'est lui qui ne le souhaite pas. Cette peur de blesser les autres et d'être blessé à son tour. Une forme de lâcheté contre laquelle il ne peut rien faire seul.
Il faut savoir le toucher au plus profond de son coeur pour gagner sa confiance. Il faut lui faire comprendre qu'il ne peut rien faire seul.
"Je voudrais parler de l'amour comme le plus beau des sentiments,mais sa connaissance, me donne un coeur en ciment. J'ai bu, j'ai fumé jusqu'à en dégueuler ma peine. On m'a planté dans le coeur, une épée avec son fourreau, celui qui pourra l'enlever connaîtra un homme nouveau ..."

« On ne change pas. On met juste les costumes d'autres sur soi »

Briser la glace. Découvrir ce jeune garçon complètement perdu. Au bord du précipice ... Un coup de vent l'y précipite. Lui faire ouvrir son coeur à nouveau, il en a tellement besoin, plus qu'il ne le pense.
L'ancien Yuna est bien la. Enfouit au plus profond de lui même qu'il ne le sait pas. Il veut jouer les dur, cacher sa fragilité. Ne pas montrer ses faiblesses, mentir ... Jouer la comédie. Faire croire que tout va bien.
Lui accorder un peu d'importance ne vous coûte rien. Lui qui voulait simplement être heureux dans la vie ... Réaliser ce rêve n'est pas encore trop tard.

« Le silence est le meilleur des aveu »

Yuna ne parle plus, non pas qu'il nele souhaite pas, mais surtout qu'il n'y arrive pas, il n'y arrive plus. Ce n'est pas depuis la naissance mais plutôt à cause d'un traumatisme datant de très peu de temps, à peine un an, ce qui justifie ses réactions parfois un peu excessives. Sa mère s"étant suicidé quand il était jeune, il avait peur de s'attacher. L efait d'avoir un petit ami le rendait tout de même heureux, mais voir celui ci se faire trancher la gorge sous ses yeux ne firent qu'mpirer les choses. C''est depuis cet instant que personne n'a plus jamais entendu sa voix.
Psychologie:

Après une visite chez le psychologue, on retiendra que Yuna est atteint d’anorexie mentale. Sans oublier les violentes crises de panique qu’il faut surveiller. Il a été difficile de faire un diagnostic puisque le jeune adolescent est incapable de parler. Les lettres envoyés à son ancien psychologue on grandement aider bien que cela reste provisoire puisque personne n’est vraiment sûr de ce qui se passe dans sa tête. Ses crises d’angoisses sont dues à cause du traumatisme de l’année passée. La vue d’objet tranchant, n’importe lesquels, couteau, paire de ciseaux, sont la cause de ses crises. Une expérience à été faite pour le confirmer et Yuna fut calmé avec beaucoup de difficulté. Le fait qu’il ne veuille pas non plus manger est lié au meurtre de son petit ami, mais aussi au suicide de sa mère puisque le jeune garçon avait décidé de se laisser dépérir, bien que sa mère ne l’ai pas nourrit vraiment depuis l’âge de dix ans. Yuna est un garçon très fragile et très imprévisible.
Crimes commis: Un simple vol, mais Yuna n'ayant nul par où aller fut envoyer ici.

Passé:

Assise dans le petit fauteuil rouge, recroquevillée sur elle-même, ses vêtements bien trop grands cachaient son corps meurtri, et ses longs cheveux brun recouvraient son visage où son maquillage noir avait lentement coulé sur ses joues, encore humides. Elle n’osait pas le regarder, depuis plusieurs jours, elle n’avait pas dit un mot.

« Mademoiselle, je vois que vous avez du mal à vous exprimer. Je peux comprendre suite à ce qui vous est arrivé. Comme vous n’avez aucune envie de m’en parler, vous allez me l’écrire. Chaque semaine, vous me donnerez une lettre. Une lettre dans laquelle vous pourrez tout me dire, tout ce qui vous passe par la tête. Il est parfois plus facile d’écrire.»

Elle hocha la tête et à partir de cet instant, elle se mit à vomir sa peine et sa colère sur les feuilles de papier. C’était une étrange thérapie.

" C’est la première lettre que je vous écrit Docteur. Je dois vous avouez que je suis un peu désemparer car je ne sais pas trop quoi vous dire. Vous semblez être quelqu’un de bien, mais je ne peux pas vous faire confiance pour le moment. Comprenez que j’ai déjà été trahit et que je ne peux pas vous laissez entre dans ma vie si facilement. Les premiers mots, je les ai écrits avec difficulté, un stylo noir à la main. Noir ? Y’a-t-il une signification, le fait que j’ai attrapé ce stylo reflète mes sombres pensées ? A vous de me le dire. Vous savez Docteur, il fait nuit, je suis incapable de fermer l’œil, dans ce petit appartement, je suis terrifiée. Allez-vous m’aider ? J’ai besoin de savoir que vous êtes de mon côté, et dans ce cas la, je vous dirai tout, absolument tout. Tous les sentiments enfouis au plus profond de moi-même. Tout ce que vous voulez savoir. Je m’excuse de ne pas avoir beaucoup d’inspiration, mais il est encore trop tôt pour se remettre du choc. C’est une chose difficile. Appréciez tout de même ces quelques mots et patientez encore une semaine. "

Gaïa, oui c’était bien son nom. Japonaise et pourtant un prénom très étrange donné par sa mère. Donc, Gaïa, était assise sur le sol, fixant la lettre qu’elle venait de terminer. C’était tellement plus simple de parler de cette façon. Finalement, elle avait hâte d’en écrire une autre. Elle avait besoin de se libérer de ses chaînes et grâce ç ce psychologue, elle allait y arriver.

"Une semaine passée, et je ne suis toujours pas sortie de chez moi, même pour vous voir. Docteur, j’ai peur. J’ail l’impression que dès que je mets un pied hors de chez moi, tous les regards se posent sur moi, comme si tout le monde savaient ! Comme s’ils me prenaient pour une traîné, mais je n’ai rien demandé. Absolument rien. J’ai tellement peur de le croiser au coin d’une rue, qu’il me sourie et qu’il me touche. Vous savez, je ne le connaissais même pas. Alors pourquoi moi ? Je ne me souviens pas avoir fait quelque chose de mal dans ma vie pour mériter ce traitement .Je nourris une forte colère envers cet homme, mais je ressens un profond dégoût pour ma propre personne. Je me sens si sal. Ne plus pouvoir être maître de son corps est quelque chose de vraiment atroce, presque invivable, un sentiment que je ne veux plus jamais ressentir. Son odeur, j’essaye de la masquer grâce à de nombreux parfum, mais la nuit, elle était toujours là, je ne peux pas m’en débarrasser, elle me donne des nausées. Docteur, j’ai été violé … Je ne sais plus qui je suis à présent"

Le temps passait doucement et Gaïa s’ouvrait petit à petit. Cette correspondance lui permettait de reprendre confiance en elle.

" C’est assez difficile pour moi de vous raconter tout en détail. En parler ou même l’écrire me ferait prendre conscience que ce qui est arrivé n’était pas un cauchemar mais bien la réalité. Je crois que c’est le plus dur. Je travaille dans la petite épicerie a dix minutes de mon appartement. La nuit, il faut rester juste au cas où quelques clients viendraient. Vous savez, ce jour la, mon amie m’a dit que je pouvais rentrer plus tôt si j’étais fatiguée. Bien sûr j’’étais exténuée, alors j’ai accepté. Ce fut la pire erreur de toute ma vie. Il m’attendait, dans l’ombre. Il faisait si froid cette nuit là. J’ai senti sa main agripper mon bras à m’en faire crier de douleur, mais sa main était posée sur ma bouche avant que je n’ai eu le temps de réagir. Cette main qui m’empêchait presque de respirer. M’entrainant avec force dans une petite ruelle, j’avais beau me débattre, mais rien n’y faisait. Les rues étaient désertes. Docteur, à ce moment, la, j’avais légèrement perdu connaissance, je ne savais plus qui j’étais, ni où je me trouvais. J’ai bien vite comprit quand il a retiré mes vêtements avec une force étrange. Il ressemblait à un animal, un animal en rut, et c’est bien ce qui est le plus dégradant pour moi. Ses lèvres sales sur ma peau, sa brutalité … Jamais je ne pourrais oublier. Il m’a laissé dans un état pitoyable, j’étais même incapable de marcher, mes affaires étaient déchirés. J’étais perdue … "

" Merci Docteur, votre lettre m’a fait plaisir. Je vois que vous essayez de comprendre ce que je ressens. J’étais humilié plus que jamais. Moi qui avais du mal à manger, je commence à me nourrir un peu plus. Je crois que c’est grâce à vous. J’ai une nouvelle à vous annoncer, sûrement la pire. Je suis enceinte. Oui j’attends un bébé de ce monstre. Mais ne je ne me ferai pas avorter. Je ne veux pas me rabaisser à son niveau. J’ai un petit être qui grandit dans mon ventre, je ne peux pas le tuer … Je ne peux pas. C’est idiot de s’attacher à cela, surtout après ce qui est arrivé. Je voulais des enfants, mais pas de cette façon. C’est difficile à accepter, mais dans les mois à venir, je vais avoir besoin de votre soutien Docteur ; J’espère que je pourrais compter sur vous. SI vous pensez que je suis folle … Dites-le. ! "

"C’est un petit garçon. J’aurai préféré avoir une petite fille, mais ce n’est pas grave. N’est ce pas ? C’est bien normal que je sois un peu déçue. Je crois qu’il s’appellera Yuna. Un prénom féminin, je sais, mais c’est en compensation, et puis je pense qu’il le portera très bien. J’espère seulement qu’il ne lui ressemblera pas. Je neveux pas avoir l’image de mon violeur sous les yeux, chaque jour pendant des années, je ne pourrais pas le supporter. Vous avez remarqué que j’étais très fragile psychologiquement. Vous me l’avez dit Docteur. Je pense que s vous avez raison. Après tout, c’est vous le psychologue non ? Je devrais accoucher dans quelques mois. Est-ce que vous viendrez me rendre visite à l’hôpital. Si vous ne vous déplacez pas, continuez au moins à m’écrire des lettres. Je tiendrai tout de même ma promesse. Une par semaine, c’était le deal. Je le respecte, à vous de me récompenser .J’ai du mal à me dire que je vais devenir Maman alors que je suis toujours instable émotionnellement. Je ne veux pas qu’on me retire cet enfant. Je veux prouver que je suis forte, capable d’élever Yuna, fruit d’un viol. Je sais qu’avec du courage je pourrais le faire."

" Voilà, je suis enfin une maman. L’accouchement était long, mais j’ai réussi. Je suis assez fière de moi, j’espère que vous aussi. C’est un beau bébé qui ne lui ressemble pas et je suis rassurée. Je n’aurai pas à faire face à mon pire cauchemar tous les jours. Peut être qu’il sera un bon remède, vous ne pensez pas ? Au moins, je me sentirai moins seul, et l’appartement sera beaucoup moins triste. J’imagine déjà son rire. Je me sens mieux. Mais je ne veux pas que notre correspondance s’arrête la. Docteur, continuons à nous écrire. J’ai besoin de vous raconter tout ce qui se passera. SI Yuna grandis bien. Vous êtes le seul sur qui je peux compter. Mon seul ami et le seul capable de me venir en aide. C’est très important pour moi d’avoir quelqu’un à qui me confier. Quelqu’un qui lira mes mots avec beaucoup d’attention. Quelqu’un qui se souviendra de moi. J’en ai besoin, ne me laisser pas tomber "

"Nous sommes enfin rentré à la maison. Yuna pleure beaucoup et j’ai peur de ne pas être à la hauteur. Vous pensez que je serai une bonne mère ? J’ai tout préparé, son berceau, une peluche de la musique, des biberons. Il y a tout ce qu’il faut. Le nourri au sein est une drôle d’expérience. Il faut le vivre pour le comprendre, alors je crois que vous ne pourrez jamais comprendre. Ne vous inquiétez pas Docteur, ce n’est pas grave. J’aime passer du temps avec lui. Il me rappelle sans arrêt le cauchemar que j’ai vécu et pourtant je tiens vraiment à lui. Après tout, il n’a rien fait de mal. Ce petit garçon n’a pas demandé à venir au monde, je ne dois donc pas rejeter la faute et ma colère sur lui. Tout va bien se passer. J’ai hâte qu’il grandisse pour que je puisse l’emmener à l’école. Rencontrer les autres mères et partager nos expériences."

Le temps passait et Yuna grandissait

" Il a déjà six ans Docteurµ. Le temps passe vite. C’est un gentil garçon, bien qu’un peu timide, il a du mal à se faire des amis et pourtant il est très serviable. On a passé de très bons moments ensemble. Le zoo, le parc d’attraction, le cinéma. Beaucoup d’activités. Mais je dois le laisser chez la nourrice mon salaire ne me permet pas non plus de lui acheter de nombreux jouets. On a simplement de quoi vivre, et c’est le plus important je pense. Je pense que Yuna deviendra un très beau garçon, mais ses traits sont très efféminés, c’est peut être pour cela que je le trouve si mignon. Chaque soir, il me raconte ses journées à l’école. Il paraît que les garçons ne veulent pas jouer avec lui parce qu’il ressemble à une fille. Je lui ai expliqué qu’au lieu de mal le pendre, il devrait plutôt en être fier et même s’en servir car dans le fond c’est une chance. En ce moment, il me demande où est son papa. Je n’ai pas pu lui dire … Je n’ai pas pu lui dire que son père n’étais pas un héros mais plutôt le contraire. Je lui ai simplement avouer qu’il ne reviendra jamais. Il a eu l’air de le prendre bien. Après tout, il a toujours été habitué à être seul avec moi. "

" Il grandit de plus en plus ... Ses yeux ... ils sont exactement comme ceux de son père. C'est effrayant. Je ne peux plus le regarder sans ressentir l'envie de vomir. Il n'a que onze ans, mais il devient déjà un monstre. J'ai peur Docteur, je ressens une profonde haine envers mon fils. Yuna ne fait rien de mal, mais je ne peux pas me contrôler. Je hurle et j'en suis presque à mettre des coups. Je fais des cauchemars, tout est de sa faute. Je ne vais plus pouvoir contenir ces sentiments. C'est atroce, ma tête me fait mal, je ne mange plus. On ne peut plus vivre comme ça. L'un de nous doit mourir ... Il ne mérite pas d'être en vie. Yuna est le fruit de ma souffrance ... Je n'y arrive plus. C'est la fin."

Suite à cette lettre très inquiétant, le psychologue se rendit à la maison de sa patiente. Elle gisait sur le sol, le petit garçon à ses côtés, les mains dans le sang de sa mère. Yuna suffoquait, les yeux rivés sur le corps inerte, il ne savait plus quoi faire.
Le médecin l'attrapa avec précaution, le serrant dans ses bras pour me rassurer avant d'appeler l'hôpital. Il était trop tard.
Quelques semaines plus tard, ce fut au tour de Yuna d'écrire des lettre à son psychologue ...

"Bonjour Docteur ... Je suis Yuna, mais je pense que vous le savez déjà, j'ai douze ans. Je ne sais pas ce que je dois vous écrire, car vous m'avez laissé libre de faire ce que je veux. Mais je pense qu'en tant que psychologue, vous souhaitez que je vous raconte les évènements passés et les sentiments que j'ai ressentis à ce moment la. Contrairement à ma mère, je préfère en parler tout de suite, de cette façon tout se finira plus vite et je souffrirai moins n'est ce pas ? Au fil du temps, elle changeait beaucoup, elle se mettait en colère, m'ignorait ou me donnait des coups sans aucune raison. Maman ne voulait pas que je l'approche, elle m'enfermait dans ma chambre, ne me donnait presque pas à manger. Je n'ai jamais comprit ce que j'avais fait de mal. Je me remettais en cause sans arrêt. J'arrivais à me faire tout petit, jusqu'à ce jour là. Maman s'est approchée de moi avec le grand couteau pour couper la viande, j'avais très peur. Elle a hurlé, j'ai pleuré, supplié, elle s'est tuée. C'est vrai que je n'aime pas en parler, car je n'aime pas me souvenir. Mais maintenant que c'est fait ... J'ai le droit de vous raconter d'autres choses. Je vais allé vivre dans une famille d'accueil, j'appréhende un peu. Est ce qu'ils vont m'accepter après tout ce qui est arrivé. J'espère pouvoir trouver ma place "

" Docteur ! Ma famille est très gentille ! Ils ont un petit garçon de mon âge. Minami il s'appelle. On s'entend très bien tout les deux, même qu'on partage notre chambre parce que la maison n'est pas très grande, mais bien suffisante. Je me sens mieux. J'ai l'impression de grandir dans un endroit sain. Vous m'avez dit que vous me trouviez plus mature que les autres garçons de mon âge, je crois que les circonstances ont fait que j'ai du grandir un peu plus vite. Je ne fais que très rarement des cauchemars maintenant, Minami est toujours à mes côtés quand je vais mal. C'est un très bon frère. Je l'aime beaucoup, en plus nous allons dans la même école, et nous sommes dans la même classe. C'est quelqu'un de très bien "

" J'ai un aveu à vous faire. Je suis amoureux. Ne vous moquez pas s'il vous plaît. Je suis amoureux d'un garçon. C'est mal. Mais a quatorze ans, c'est bien normal de ressentir ce genre de sentiments non ? Mais le plus grave c'est que mon coeur ne bat que pour mon frère. J'ai un peu honte, on pourrait qualifier ça d'inceste, mais je ne préfère pas y penser. J'ai hésité longuement à lui avouer mes sentiments et finalement je ne l'ai pas fait. Je ne veux pas qu'il me rejette, que je le dégoûte, j'ai besoin de lui à mes côtés pour avancer. Juste l'avoir près de moi me comble, même si j'aimerai avoir plus, je garde mes distances. Je le surveille pour être sûr qu'il ne lui arrive rien. J'ai bientôt quinze ans ... Je ne suis jamais sorti avec une fille et mes amis trouvent ça étrange, mais je ne peux pas leur dire que la gente féminine ne m'intéresse pas et c'est mon frère qui occupe mon esprit ... Ne me jugez pas s'il vous plaît, mais comprenez moi "

" J'ai une excellent nouvelle ! Je sais qu'avec le secret professionnel vous n'en parlerez à personne et c'est ce qui me rassure. J'ai eu seize ans hier et comme cadeau d'anniversaire, un premier baiser. Un baiser mais pas de n'importe qui, de Minami. Vous n'imaginez pas à quel point je suis au ange. C'est lui qui s'est confesser à moi. Si seulement j'avais su ... Je lui aurait avouer mes sentiments bien avant ... Je n'ai pas de mot pour définir à quel point ce sentiment de bonheur est intense. Je vais pouvoir me promener avec lui main dans la main. Je crois que c'est le plus beau jour de ma vie, en exagérant un peu. Docteur, je crois que nous pouvons arrêter cette correspondance, je vais bien "

Me tarde de voir la suite! <3

La suite Yuna-chan !!!!!!!!

" Expliquez moi pourquoi je n'ai pas le droit d'être heureux. Pourquoi ma voix ne veut pas sortir. Je n'arrive pas plus à parler, je ne peux plus rien demander. Je dois l'écrire. J'aurai préféré ne plus jamais cous envoyer de lettre. Cela aurait voulu dire que tout allait bien pour moi.
Je me demande pourquoi je suis en vie ... Qu'est ce que cette chienne de vie va m'apporter de bien ? Absolument rien ... J'ai déjà fait une tentative de suicide, vous devez le savoir. Je n'ai pas dans l'idée de recommencer pour le moment. On faisait une simple sortie, il y avait un bon film au cinéma. Tout était prévu ... Mais jamais rien ne se passe comme on le souhaite. Une bande de garçons plus âgés nous ont intercepté. Je n'ai pas bien comprit sur le coup, tout est encore flou dans ma tête. La seule chose dont je me souviens, ce sont ses larmes et ce couteau sous sa gorge. Tout le sang ... Il y en avait partout. J'ai hurlé, et d'un seul coup, plus aucun son, j'avais beau essayer, plus rien. Il était sur le sol, un corps sans vie ... Je ne dors plus, je ne mange plus ... C'est la vie, c'est ainsi ... J'ai volé dans une boutique ... Mes parents veulent m'envoyer dans un centre psychiatrique ... Je ne veux pas, je n'ai pas le choix. Ceci sera ma dernière lettre Docteur. Merci pour tout "

Années passées en prison: Aucune, il était trop jeune.

Points Particuliers
Comportement envers les autres Détenus: Encore jeune, Yuna ne souhaite pas se lier avec les autres détenus. Très craintif, il ne pourra même pas crier pour se défendre. Le fait que les papiers et les stylos soient interdit dans les cellules, il a beaucoup de mal à s'exprimer et à se faire comprendre. Il reste donc dans son coin et ne vas pas vers les autres de peur qu'il lui arrive quelque chose. Il ne fait confiance à personne et encore moins à des détenus qui on eux aussi commit des crimes.
Comportement envers les Gardiens et l'équipe médicale: Envers l'équipe médicale, Yuna n'est pas mieux. Il ne fait aucun effort et reste renfermé sur lui même. Il est quand même très effrayé par les gardiens et les médecins et ne leur fait pas confiance non plus. Il essaye de les éviter le plus possible et de se faire tout petit pour ne pas être remarqué. Il est très difficile de savoir ce que pense le jeune garçon.
Troubles Psychiques: Anorexie mentale et crise de panique

Je te vaaaalliiiiddeeee !!!!

C'est trés bien et ça fait un cas moins "criminel", plus du ressort de l'équipe médicale et c'est sympa j'aime bien l'idée !
*fais calin pour rassurer Yuna*