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 Les Psychoses



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MessageSujet: Les Psychoses   Les Psychoses Icon_minitimeVen 29 Aoû - 19:59

Les psychoses sont des troubles qui peuvent revêtir de nombreuses formes. Schizophrénie, syndrome maniaco-dépressif, bouffée délirante, paranoïa… Le point commun entre toutes est la perte de contact avec la réalité, l'apparition d'un délire.
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MessageSujet: Re: Les Psychoses   Les Psychoses Icon_minitimeVen 29 Aoû - 20:07

La Schizophrénie


    La schizophrénie débute généralement à l'adolescence. Elle se traduit par divers signes : bouleversement de la personnalité, réaction inappropriées, mutisme, impulsions soudaines et irraisonnées… Le plus souvent, des signes avant coureurs permettent de déceler le trouble avant qu'il ne s'installe.

    Il n'y a pas une, mais des schizophrénies, dont les caractères communs sont :
  • L'âge de début, entre 15 et 35 ans ;
  • La diminution de l'élan vital ;
  • La dissociation mentale ou la discordance : c'est une rupture de l'unité psychique de la personne, qui aboutit à un bouleversement de la personnalité, à des réactions totalement inappropriées et à une indifférence devant des éléments porteurs d'une charge émotionnelle ;
  • Une inhibition de l'activité mentale (perte d'intérêt) qui favorise un repli sur soi, avec apparition de fantasmes délirants ou hallucinatoires.
  • La schizophrénie peut débuter de manière très différente d'une personne à l'autre. Dans de nombreux cas, la mise en place est progressive et la schizophrénie est précédée par des "états schizoïdes" qui permettent encore à l'individu de mener une vie quasi normale. Il apparaît songeur, renfermé et sujet à des impulsions irraisonnées. Il décroche sur le plan scolaire et reconnaît lui-même avoir de plus en plus de difficulté à se concentrer. L'entourage essaie souvent de minimiser le caractère pathologique de ces comportements. Les troubles affectifs qui les accompagnent sont souvent attribués à une "crise d'adolescence".

  • Le caractère semble changer : le jeune est morose, froid, indifférent, il n'a plus d'élans affectifs, il s'isole de plus en plus et abandonne ses investissements extérieurs, fuit la compagnie de ses camarades et se montre irascible, hostile. Ses bizarreries deviennent plus nombreuses, son regard se dérobe. Il sourit sans raison ou esquisse des mouvements dont on ne perçoit pas la cause. Sa sexualité est souvent perturbée.

  • Il arrive que l'adolescent lutte instinctivement contre la dépersonnalisation qui le menace, et qu'il s'attache alors à une idée, un concept religieux, un idéal politique ou un système philosophique, autour duquel il tente de se "rassembler". Mais il apporte dans cette foi une confusion d'esprit ou un rationalisme systématique jusqu'à l'absurde qui révèle la profondeur du trouble mental.

  • Un tiers des schizophrènes ne passent pas par les phases préliminaires et s'installent rapidement dans leur délire. Dès lors, ces malades sont plongés dans une indifférence absolue. Ils éprouvent parfois l'impression d'être dédoublés.
    Une fois la maladie installée, le schizophrène ne parvient même plus à vérifier sa propre réalité. Il sourit à des sujets graves, n'achève pas ses gestes ou les rend mécaniques comme ceux d'une marionnette. Il croit qu'on lui dérobe sa pensée, qu'il entend des voix ou toute autre manifestation délirante. Le plus souvent, il ne peut, pas mettre en doute son délire qui peut parfois le conduire à effectuer des actes absurdes.

    La schizophrénie est un trouble qui touche l'organisation de la pensée. Ses manifestations sont très diverses. Les principaux symptômes sont les suivants :

  • Des troubles de la pensée : Les pensées sont désorganisées, incohérentes, inadaptées, accélérés ou ralenties… Le malade ne parvient pas à hiérarchiser l'information et synthétiser ce qu'il veut dire.

  • Des délires : Les idées délirantes sont le fait que la personne croit des choses fausses. Cela peut revêtir différents aspects : croire que l'on est la réincarnation d'une personne célèbre, que l'on parle aux extraterrestres, que l'on est victime d'un complot… Il est extrêmement difficile de convaincre le schizophrène que ses idées sont fausses.

  • Des hallucinations : Il existe principalement des hallucinations auditives (entendre des voix ou des sons inexistants). Elles sont présentes chez 2/3 des patients. Mais il peut également y avoir des fausses perceptions au niveau sensoriel (impression d'être touché quand il n'y a personne par exemple), visuel, olfactif ou gustatif.

  • Des émotions négatives : On rencontre souvent une perte d'intérêt, un manque de volonté, une absence de motivation… Le malade se referme sur lui-même. Il peut y avoir également des émotions qui surviennent de manière inappropriée (rire sans aucune raison ou lors d'un événement dramatique par exemple).

  • Des troubles du comportement : Le malade peut avoir des moments d'agitation aiguë ou au contraire des états de stupeur. Il va avoir des attitudes ou des mouvements souvent exagérés. Dans les cas de crises aiguës, des agressions mineures et des actes violents peuvent survenir, mais restent rares. Des automutilations peuvent également survenir et le risque de crise suicidaire existe.

    Tous les malades n'expriment pas tous ces symptômes, et l'intensité varie selon les personnes. C'est d'ailleurs pourquoi on parle de schizophrénies au pluriel.

    Maladie grave, la schizophrénie est plus fréquente que la maladie d'Alzheimer ou le diabète ! Elle survient chez une personne sur 100, adolescent ou jeune adulte trois fois sur quatre. Les signes d'une psychose schizophrénique sont extrêmement nombreux et pour y voir plus clair, moult tentatives de classifications ont été faites. Ils sont habituellement "étiquetés" en symptômes positifs, caractérisés par un excès des fonctions normales ou à l'inverse en symptômes négatifs, quand ces fonctions sont déficitaires.

    Les symptômes positifs

    Ils sont eux-mêmes regroupés en manifestations délirantes et en symptômes de désorganisation. Les premières résultent d'une interprétation erronée des expériences. Comme les idées délirantes de persécution, de vol ou d'insertion de la pensée, lorsque par exemple le patient est persuadé que des forces extérieures le parasitent et le poussent à agir dans un sens qu'il ne souhaite pas. Ou encore qu'un article dans le journal, une parole de chanson, est spécifiquement dirigé contre lui. Ces manifestations délirantes peuvent être secondaires à des hallucinations qui peuvent emprunter tous les sens, l'ouïe, la vision, l'olfaction… mais qui sont le plus souvent auditives.

    Les symptômes de désorganisation comprennent des troubles de la pensée et des comportements bizarres. La désorganisation de la pensée se manifeste par des propos divagants, parfois même incohérents. Au chapitre des comportements bizarres, une agitation, sans but précis, des attitudes inappropriées…

    Les symptômes négatifs

    Le syndrome dissociatif est le point commun des psychoses schizophréniques : la personnalité paraît se disloquer, ce qui produit une angoisse terrible, le patient ayant l'impression de ne plus connaître les limites de son corps. L'enchaînement des pensées ne se fait plus. S'y ajoutent un mutisme, un émoussement de l'affectivité et une perte de l'élan vital. Un sentiment d'ambivalence, suscitant, d'un instant à l'autre, de l'amour puis de la haine, un désir de fusion aussitôt remplacé par une envie de séparation définitive, se traduit par des mouvements affectifs paradoxaux. Des comportements qui concourent à l'impression d'étrangeté, de discordance.

    Types et sous-types

    Non seulement les symptômes peuvent ne pas être tous présents, mais leur intensité peut varier : les manifestations de la schizophrénie sont alors plus insidieuses. On décrit ainsi des formes de la maladie plus paranoïaques, plus désorganisées, plus catatoniques (quand les symptômes physiques sont davantage au premier plan), ou indifférenciées en cas de symptômes mixtes. La maladie peut être également classée en fonction de la présence et de la gravité des signes.

    Le diagnostic est en tout cas établi sur deux ou plusieurs symptômes caractéristiques, présents pendant une grande partie d'un intervalle d'un mois, et des signes qui annoncent la schizophrénie dans les 6 mois qui précèdent l'apparition de la maladie. L'entourage se doit donc d'être vigilant et ne doit pas hésiter à faire appel au médecin en cas de trouble réel du comportement. Car plus tôt se fera la prise en charge et meilleure elle sera…
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MessageSujet: Re: Les Psychoses   Les Psychoses Icon_minitimeVen 29 Aoû - 20:16

Le Délire Paranoïaque


    Le délire paranoïaque est une maladie psychiatrique grave qui fait partie des psychoses, dans lesquelles la personne atteinte ne se rend pas compte de sa maladie.

    Comme dans toutes les psychoses, le signe principal est l’apparition d’un délire, donc de la perte de contact avec la réalité. Ce délire est en général bien organisé autour d’un thème principal lié à la conviction d’être persécuté. Le malade interprète alors tous les éléments de la vie quotidienne à partir de cette conviction, et réorganise la réalité de façon délirante, souvent avec une grande exaltation et en croyant fermement à ses interprétations.

    Il existe un risque d’agressivité de la personne malade en cas de fixation des idées délirantes sur une personne précise.

    On distingue trois grands types de délires paranoïaques : le délire dit "en réseau", le délire d’interprétation et le délire de relation.

    Delire "en réseau"

    Le délire en réseau touche un aspect particulier et spécifique de la vie du malade, et se concentre sur un thème bien particulier. Les thèmes sont alors liés notamment à une revendication particulière après un préjudice (vrai ou imaginaire), à la suite duquel la personne s’estime victime d’une injustice (procès perdu, licenciement, injure…). La réaction délirante donne lieu à différents types de délires de revendication :

  • Revendication judiciaire, avec recours à des procès systématiques et sans fin ;
  • Revendication de découvertes, grandioses et délirantes, pour lesquels la personne ne s’estime pas reconnue à sa vraie valeur ;
  • Revendication autour de la santé si la personne ne s’estime pas correctement traitée pour une maladie, le plus souvent imaginaire ;
  • Revendication métaphysique, avec la construction de systèmes politiques ou religieux complets mais totalement délirants.

    Les thèmes du délire peuvent également être liés à un élément passionnel spécifique : jalousie ou érotomanie :

  • Dans le délire de jalousie, le malade peut faire une véritable fixation sur une personne précise, un hypothétique concurrent ou rival, professionnel ou amoureux, et cherche alors des preuves de la justesse de son délire ;
  • Dans le délire érotomaniaque, le plus souvent féminin, le malade est convaincu de façon délirante d’être aimé par une autre personne, et interprète tous les actes de celle ci à la lumière de cette conviction.

    Délire d’interprétation

  • Le délire d’interprétation touche petit à petit tous les éléments de la vie quotidienne. Le malade est alors convaincu qu’il est la victime de persécutions organisées, d’un complot, et passe son temps à accumuler les preuves de ce complot imaginaire. Tous les évènements quotidiens sont alors interprétés en fonction de cette conviction, et constituent pour le malade autant de preuves qui renforcent sa conviction. Dans ce type de délire, le malade utilise toute son intelligence afin d’enrichir les éléments du délire. Il peut parfois convaincre son entourage de la réalité de cette persécution, bien qu’il n’en parle que rarement car il soupçonne tout le monde de faire partie des "comploteurs".

    Délire de relation

  • Le délire de relation se développe sur des personnalités hypersensibles, en général après un événement spécifique (échec, conflit, injure…). Le malade à l’impression d’être le centre d’attention de tout son entourage, et il est convaincu que tout le monde le juge ou parle de lui en permanence de façon négative. Des éléments de dépression et de forte anxiété sont en général associés.
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MessageSujet: Re: Les Psychoses   Les Psychoses Icon_minitimeVen 29 Aoû - 20:21

Bouffée Délirante


  • La bouffée délirante est une apparition brutale et momentanée d’épisodes délirants chez une personne auparavant sans problème.

    Ce trouble n’est pas perçu par la personne, qui est convaincue de vivre réellement les éléments de son délire : il ou elle adhère complètement aux idées qu’elle peut avoir, sans recul ni critique.

    La bouffée délirante peut se manifester de plusieurs façons : hallucinations, altérations du jugement, sensations d’intuition soudaines et absolues, interprétations insensées d’évènements vécus...

    Ce délire peut avoir de très nombreux thèmes. Parmi les plus fréquents, on peut citer : impressions de possession, de persécution, sensation de grandeur, de puissance, mégalomanie, thèmes érotiques ou mystiques.

    On observe pendant cette période une grande instabilité de l’humeur. Les personnes atteintes passent alors d’une sensation de joie intense, euphorique, à des phases de profonde dépression en quelques instants.

    Très souvent, des symptômes physiques sont associés : absences de règles, troubles de l’alimentation (anorexie), insomnies…

    Les personnes atteintes, même si elles n’ont pas conscience du trouble, sont très angoissées par ce qui leur arrive, et cette angoisse peut également être vécue de façon délirante. Ceci peut conduire à des actes de suicide ou d’agression.

    En général, le délire disparaît complètement en quelques semaines voire quelques mois. Environ la moitié de ces bouffées délirantes ne se renouvelle pas.
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MessageSujet: Re: Les Psychoses   Les Psychoses Icon_minitimeVen 29 Aoû - 20:28

Troubles Maniaco-Dépressifs


  • Le syndrome maniaco-dépressif, encore appelé désordre bipolaire, est un trouble de l'humeur caractérisé par des épisodes alternant euphorie et dépression.

    Une personne maniaco-dépressive va donc présenter des épisodes de dépression alternant avec des épisodes d’euphorie exagérée.

    Les épisodes dépressifs sont marqués par des symptômes que l’on retrouve dans les autres formes de dépression : tristesse extrême et permanente, perte d’intérêt pour toutes choses, irritabilité, troubles du sommeil, manque d’énergie, troubles de la mémoire ou de la concentration, troubles de l’appétit, pensées de mort et de suicide…

    Les épisodes maniaques sont marqués par une humeur euphorique, une énergie permanente et démesurée, une activité débordante voire une grande agitation, une surestimation de ses capacités, un sommeil réduit à quelques heures sans entraîner de fatigue, un accroissement de l’appétit sexuel, un jugement erroné sur la réalité, consistant à méconnaître les difficultés et les problèmes, et notamment à ne pas s’apercevoir du caractère anormal de son propre état.

    Tous les degrés de l’humeur peuvent se rencontrer dans le syndrome maniaco-dépressif, depuis la dépression sévère (accès mélancolique) jusqu’à l’exaltation extrême (accès maniaque), en passant par la dépression modérée ou les périodes d’humeur normale. Les accès de mélancolie nécessitent de la part de l’entourage une attention toute particulière car l’intensité de la dépression y est telle que le risque de suicide est extrêmement important. Les accès maniaques se traduisent parfois par de tels épisodes d’agitation qu’ils peuvent conduire les malades au poste de police avant qu’on les réoriente vers un médecin.

    L’évolution spontanée est très variable. L’alternance stricte d’accès dépressifs et de périodes d’euphorie est rare. Le plus souvent certains malades font des épisodes dépressifs répétés entrecoupés de rares périodes d’excitation. Chez d’autres, c’est la manie qui est prédominante. Il arrive même que les deux troubles soient présents ensemble : on parle alors de désordre bipolaire mixte.

    Mais dans tous les cas le syndrome maniaco-dépressif est en général une maladie au long cours, qui commence souvent chez l’adolescent ou l’adulte jeune et dure une bonne partie de la vie. Bien sûr les épisodes de crises sont entrecoupés de rémissions pendant lequel une vie normale est possible. Par ailleurs l’intensité des épisodes est variable.
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MessageSujet: Re: Les Psychoses   Les Psychoses Icon_minitimeVen 29 Aoû - 20:33

La Psychopathie


    D’abord une mise au point : la psychopathie n’est pas une maladie mentale ! En effet, il s’agit selon les experts d’un trouble de personnalité, une déviance par rapport à la norme. Le terme est né dans les années 1930. Aujourd’hui, les spécialistes préconisent d’abandonner le terme de "psychopathie" pour l’expression "organisation de la personnalité à expression psychopathique" (qui donne l’acronyme OPEP !).

    La psychopathie toucherait 2 à 3 % de la population, surtout des hommes, entre 20 et 30 ans. Et il faut souligner que le trouble semble disparaître après 40 ans, sans que l’on puisse l’expliquer.

    Pour corriger une image un peu déformée de la réalité, le psychopathe n’est pas un dangereux tueur en série sanguinaire. C’est surtout un antisocial ou plutôt un "dyssocial" comme disent les spécialistes, qui va éprouver des difficultés à maintenir des relations avec les autres. On distingue également dans les psychopathies les personnalités borderline.

    Il existe plusieurs définitions des troubles psychopathologiques, selon notamment que l’on se réfère au Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux américain (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders ou DSM-IV), ou à la classification internationale des maladies de l’Organisation mondiale de la santé (Cim). Un rapport de la Haute Autorité de santé sur la prise en charge des psychopathies a lui identifié six points qui caractérisent la personnalité psychopathe :

  • L’indifférence froide.

    Les personnes ne sont pas sensibles, on ne peut pas les "prendre par les sentiments".

  • L’irresponsabilité.

    Cette irresponsabilité est souvent revendiquée, constante, avec un mépris des règles et des contraintes sociales.

  • Difficulté de maintenir une relation avec autrui

    Mais de manière paradoxale, la personnalité psychopathe a des facilités à nouer des relations. Simplement, elles ne durent pas.

  • Intolérance à la frustration

    La personnalité psychopathe ne supporte pas de ne pas obtenir ce qu’elle veut, et son seuil d’agressivité est très bas en la matière : elle va très vite s’énerver.

  • Absence de culpabilité

    Il n’y a aucune remise en question après un passage à l’acte. Même les sanctions ne remettent pas le psychopathe en question.

  • Tendance à blâmer autrui

    La personnalité psychopathe va expliquer de manière très rationnelle ses difficultés avec la société, en accusant les autres d’en être responsable, et de manière très convaincante.

    L’une des caractéristiques de la personnalité psychopathe, ce sont les changements émotionnels. Ainsi, on aura des explosions émotionnelles fréquentes, une personnalité très impulsive, des personnes borderline.

    En matière de relations amoureuses, les personnalités psychopathiques s’engagent dans des relations fortes et intenses, mais qui ne durent pas et explosent en vol.

    La personnalité psychopathique va également connaître des troubles psychiatriques brutaux, notamment des dépressions "à l’emporte pièce" : celles-ci arrivent soudainement, sans aucun signe avant-coureur. D’ailleurs, il est parfois difficile de les différencier d’un trouble bipolaire.
    Une forte anxiété est souvent présente dans le trouble psychopathique, liée à un sentiment de vide dans la vie.
    Enfin, il faut souligner un fort risque d’addiction chez ces personnes. L’alcool arrive en tête des produits consommés, mais les médicaments sont aussi utilisés et souvent de manière aberrante.
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MessageSujet: Re: Les Psychoses   Les Psychoses Icon_minitimeVen 29 Aoû - 20:36

Personnalité Bordeline


    Les personnalités borderline sont difficiles à identifier : à mi-chemin entre psychose et névrose, les personnes touchées semblent complètement "normales". Pourtant certains symptômes sont visibles en particulier les problèmes émotionnels : irritabilité, anxiété, changements d'humeur et même dépression, sans compter le manque de confiance en soi et de véritables difficultés dans les relations avec les autres.
    La personnalité borderline se définit par au moins cinq des critères suivants :

  • Instabilité et nombreux excès ;
  • Forte impulsivité et prise de risque dans au moins deux domaines (sexualité, toxicomanie, conduite automobile.) ;
  • Instabilité affective ;
  • Fortes colères souvent sans raison réelle ;
  • Menaces suicidaires et/ou automutilations ;
  • Troubles de l'identité ;
  • Sentiment d'ennui, de vide ;
  • Peur d'être abandonné ;
  • Réactions disproportionnées au stress.

    La personnalité borderline est parfois, mais pas toujours, associée à un trouble bipolaire. De brefs épisodes psychotiques (délires) sont possibles mais toujours de façon limitée dans le temps, parfois en rapport avec la consommation de substances toxiques. En aucun cas le trouble borderline n'est une schizophrénie.

    L'évolution naturelle de ce trouble de la personnalité est l'apparition de symptômes à l'adolescence, et leur régression vers l'âge de 40 ans. Tout l'enjeu de la prise en charge est d'accompagner ces années de « jeune adulte » le mieux possible.

    Les relations humaines du patient sont souvent très instables. Ceci est en rapport avec son image de lui-même troublée. Ainsi même des liens émotionnels intenses n'empêchent pas que la position vis-à-vis des membres de la famille, d'amis ou de partenaires soudainement tourne d'idéalisation (admiration et amour fort) en dépréciation.

    Quand le patient croit être traité de façon injuste (que cela soit vrai ou non), il réagit souvent violemment et impulsivement et ne trouve, des jours et des semaines durant, pas d'issue à son univers d'idées de vengeance, de reproches vis-à-vis de lui-même et des autres ou même de haine de soi-même. Beaucoup de gestes des autres sont interprétés faussement ou qualifiés comme hostiles de par une sur-interprétation. Ils sont intensément analysés et examinés par rapport à leur contenu de « signaux ». La personne a des difficultés à interpréter justement le comportement des autres. Sa perception de l'autre est très changeante (« constance d'objet insuffisante »).

    Il y a un rapport entre la peur d'être abandonné et la difficulté de se sentir émotionnellement lié à une personne-clé quand celle-ci est absente (« constance d'objet insuffisante »). Cela aboutit à un sentiment d'être abandonné et de n'avoir aucune valeur. Dans ces contextes, il peut y avoir des menaces de suicide ou des tentatives de suicide.
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